Cycle de débats maison de quartier -centre social de Cantepau.
14 Octobre 2024 à 18h30
Un débat avec la chercheuse Cloé RIBAN, docteure en sciences de l’éducation et auteure de la thèse : L’École dans le quotidien de mères de familles populaires ethnicisées. Interdépendance des sphères d’expérience et enjeux de subjectivation donnera l’occasion aux parents et aux professionnels de discuter dans un cadre serein.
18 Novembre 2024 à 18h30
Conférence gesticulée d’Emmanuelle COURNARIE, Précarité mon amour. Une autre histoire du néolibéralisme
C’est le récit d’une femme prise entre les espoirs d’ascension sociale de ses parents et la réalité néolibérale du monde qui se construit à partir des années 80. Cette société néolibérale, c’est celle qui a remplacé l’idéal collectif de justice et de cohésion sociale par la quête individuelle de réussite et de liberté. C’est celle qui nous impose de nous adapter, de faire la preuve de notre valeur sur des marchés : marché des études, marché de l’emploi, marché amoureux… L’accès à ces marchés, s’il est ouvert aux femmes, leur est systématiquement défavorable. Du marché du travail dévalorisé des femmes à l’exploitation de leurs corps sur le marché des sites de rencontre, le patriarcat se délecte du modèle nélibéral. Cette conférence gesticulée témoigne du processus de précarisation en cours et de la manière dont cette précarité impacte nos vies, bien au delà du travail !
16 Décembre 2024 à 18h30
Un débat avec le chercheur Sameul PHILIPPON, éducateur en prévention spécialisée et en cours de rédaction de sa thèse en science de l’éducation « Le deal dans un quartier populaire : une déviance refuge ? ». Auteur de l’ouvrage « Le deal dans un quartier populaire, pis-aller du travail ? »
Au-delà des tabous, l’artiste plonge son regard dans les profondeurs de l’âme humaine, pour livrer en images des témoignages bruts et puissants. Trois séries de portraits de personnes qui transforment une blessure pour aller sur le chemin de la réparation et dans une vibration positive qui rend possible un meilleur vivre ensemble, aux antipodes de la violence et de l’exclusion.
En lien avec l’exposition, un mur participatif autour des violences faites aux femmes et aux hommes, débat, visites guidées et ateliers
Vendredi 27 septembre à 20h30
Dans un monde où a été instituée la domination masculine, comment se comporter en tant qu’homme et rompre avec des schémas archaïques ? À travers une série de témoignages, ce spectacle interroge les discours virilistes, la masculinité toxique et invite à réfléchir autour des dynamiques de pouvoir, des stéréotypes de genre et des luttes internes auxquelles sont confrontés les hommes dans leur quête d’authenticité.
Voyage poétique et musical rythmé par les paroles de Samîh Al-Qâsim. Le poète évoque sa naissance, son premier souvenir d’enfance, les effets néfastes de la guerre, le chant de résistance 𝘈𝘶 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩𝘦́ 𝘥𝘶 𝘤𝘩𝘰̂𝘮𝘢𝘨𝘦, l’amour de la vie, et le retour après la mort pour raconter l’ivresse de l’errance. (Lecture musicale bilingue français – arabe)
Fanta Sayon Sissoko porte son héritage Griot dans le monde d’aujourd’hui, pour faire de sa musique le lien entre hier et demain. Baouba délivre une musique transpirant les couleurs des Empires Mandingues et Songhaï. Le puissant groove de la section rythmique, enrichi d’une section de cuivres de haut vol, nous plonge indéniablement dans les ambiances sulfureuses des faubourgs africains. 
