Catégorie : Information

Questions de sexualité et de protection des mineurs :

Accéder à des contenus pornographiques sur internet est d’une facilité déconcertante, pour les adultes comme pour les jeunes. En moyenne, c’est à l’âge de 10 ans qu’un enfant est exposé pour la première fois à ce type de contenus. Face à ce constat, les actions éducatives sur le sujet sont essentielles. Il s’agit d’abord d’accompagner les jeunes mais aussi de former les acteurs éducatifs aux questions de sexualité et de protection des mineurs. La Ligue et quatre partenaires leur proposent un kit pédagogique clés en main : « Ados : le porno à portée de clic ».

Lien vers la source : https://laligue.org/eduquer-a-la-sexualite-grace-au-kit-ados-le-porno-a-portee-de-clic/

Dans l’espace de partage d’outils entre coordonnateurs : un guide des parents

Un exemple qui peut vous intéresser si vous souhaitez créer un support d’information global pour les parents de votre territoire : la ville de Saint-Orens de Gameville a conçu en 2019 un Guide des Parents qui référence les lieux et services destinés aux enfants, aux jeunes et aux parents. 

Les avantages de ce guide : une carte qui permet de situer les équipements, une approche globale 0-18 ans, une partie « parentalité » très complète, des onglets de couleurs pour se repérer, et un graphisme attrayant.

http://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Jeunesse-sports-et-vie-associative/Jeunesse/Politiques-Educatives-Territoriales/ESPACE-DE-PARTAGE-D-OUTILS-ENTRE-COORDONNATEURS-PEDT-DE-HAUTE-GARONNE

Merci à la ville de Saint-Orens de Gameville d’avoir bien voulu partager ce document.

Point de situation PEdT et Plan mercredi en Haute-Garonne

La Haute-Garonne est un département atypique : alors que 87% des communes, au niveau national, ont opté pour une organisation du temps scolaire sur 4 journées (avec un mercredi sans école), 29% seulement des communes avec école de la Haute-Garonne ont fait le même choix.

Fonds de soutien au développement des activités périscolaires : 

Les communes restées à 4,5 jours d’école (71% dans notre département) continuent de bénéficier du fonds de soutien au développement des activités périscolaires versé par l’Etat (50€ par enfant/an ; ou 90€ par enfant/an si la commune est en DSR cible ou DSU Cible – pour 2018-2019, le fonds de soutien au développement des activités périscolaires, versé par la direction des services départementaux de l’Education Nationale, se monte à 4,5 millions € en Haute-Garonne).

Ce n’est pas le cas pour les communes qui ont choisi une organisation à 4 jours d’école. Elles ne sont plus éligibles au fonds de soutien.

Plan mercredi : 

Pour bénéficier du Plan mercredi, les communes doivent préalablement avoir conclu un PEdT (projet éducatif de territoire).

A la rentrée 2018, toutes les communes avec école ou tous les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) de Haute-Garonne devaient renouveler pour 3 ans leur PEdT.

Pour certaines collectivités, la conception d’un nouveau projet a été différée à cause de l’enchevêtrement des compétences entre communes et EPCI, dans le contexte des fusions de communautés de communes ou de syndicats consécutives à la Loi NOTRe.

19 communes (6% des communes avec école) n’ont pas souhaité écrire de PEdT.

Le nombre important de PEdT en Haute-Garonne a permis de déployer plus facilement le Plan mercredi.

Dans une grande majorité de cas, le PEdT est de compétence communale. En revanche, l’accueil des enfants le mercredi (et donc le Plan mercredi) relève souvent de l’échelon intercommunal.

En un an, le Plan mercredi, initié à la rentrée de septembre 2018, concerne les enfants provenant de 58% des communes avec école du département. 

Et cette proportion augmente peu à peu.

Le département de la Haute-Garonne figure parmi les départements les plus dynamiques au niveau national, dans le déploiement de ce plan.

Dans les faits, de nombreuses collectivités de Haute-Garonne proposent des services qui respectaient déjà les points principaux de la charte qualité Plan mercredi. Pour ces collectivités, l’enjeu de qualité déborde largement le temps du mercredi : la qualité est recherchée sur tous les temps, et sur tous les publics concernés par la politique éducative. 

C’est pourquoi, dans de très nombreux cas, la collectivité préfère consacrer son énergie au PEdT qu’au Plan Mercredi

Le mercredi, c’est du périscolaire ou de l’extrascolaire ?

La distinction entre accueils de loisirs périscolaires et accueils de loisirs extrascolaires est précisée à l’article R227-1 du code de l’action sociale et des familles 

Cet article a été modifié par le décret du 23 juillet 2018.

« […]
L’accueil de loisirs extrascolaire est celui qui se déroule les samedis où il n’y a pas école, les dimanches et pendant les vacances scolaires. […] 

L’accueil de loisirs périscolaire est celui qui se déroule les autres jours. 

[…] »

Source : 
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000037247307&cidTexte=LEGITEXT000006074069&dateTexte=20180903

Donc, le mercredi, c’est du périscolaire…. sauf pendant les vacances !

Rappel : Vos contacts actuels à la DDCS 31

 

Plusieurs nouveaux-elles coordonnateurs-rices nous ont récemment demandé les noms et adresses électroniques des techniciens de la DDCS.

Ces demandes sont l’occasion de vous rappeler les coordonnées de vos interlocuteurs à la DDCS : 

Cheffe du pôle Jeunesse et Education Populaire : 

Elisabeth Lavigne

Ddcs-jsva@haute-garonne.gouv.fr

Pour les déclarations des accueils de mineurs, TAM… : 

Nicolas Bouchet : ddcs-accem@haute-garonne.gouv.fr – 05 34 45 35 55 (tous les après-midis)

Pour les questions de règlementation des ACM Enfance (3-11 ans) :

Isabelle Adenis – isabelle.adenis@haute-garonne.gouv.fr – 05 34 45 38 68

Pour les questions de jeunesse, les questions de règlementation des ACM Jeunesse (+11 ans), la mobilité internationale, l’information jeunesse et le programme de formation des animateurs :

Lise Balas – lise.balas@haute-garonne.gouv.fr – 05 34 45 38 78

Pour les questions sur le BAFD : 

Martine Zammit – martine.zammit@drjscs.gouv.fr – du lundi au mercredi midi à la DRJSCS au 05 34 41 73 29

Pour le BAFA : 

Sylvie Maixant et Martine Zammit

ddcs-bafa@haute-garonne.gouv.fr  -Accueil téléphonique l’après-midi au 05 34 45 38 50

Pour le dispositif Ville Vie Vacances VVV et le dispositif SESAME : 

Patrick Sauveplane : patrick.sauveplane@haute-garonne.gouv.fr – 05 34 45 36 13 (sauf le vendredi)

Pour le service civique : 

Laurence Grondin – 05 34 45 37 98 

Jocelyne Ranaivo – 05 34 45 39 44

ddcs-service-civique@haute-garonne.gouv.fr,

Pour les PEdT, Plans Mercredi, FONJEP : des changements vont intervenir prochainement. Ils sont détaillés au bas de ce courriel.

Maxime Cayssials – 05 34 45 33 98 (jusqu’au 31 octobre)

Sylvie Maixant – 05 34 45 36 57 (jusqu’à fin décembre)

Ddcs-pedt@haute-garonne.gouv.fr

Appel à Article – Revue Genre Éducation Formation

« Genre et pratiques adolescentes »

Dossier coordonné par

Heri. Rakoto-Raharimanana (Aix-Marseille Université, LAMES)

herilalaina.rakoto-raharimanana@univ-amu.fr

Christine Morin-Messabel (Université Lumière Lyon II, GREPS)

christine.morin-messabel@univ-lyon2.fr

L’adolescence est une étape cruciale dans la « chute dans le temps » (Pronovost, 2003)

En France, en 2016, le taux de scolarisation à 17 ans s’élevait à 92,2% (DEPP, 2018). Ce chiffre montre que la très grande majorité des adolescentes et des adolescents est scolarisée si bien que la temporalité scolaire semble être la norme de référence. Cette tranche d’âge construite, comme le rappelle Louis Mahiot (2016), par les catégories savantes se caractérise par sa présence et son fort investissement sur des scènes d’activités qui s’ajoutent à celle scolaire. Ainsi, selon les données d’Eurostat, et comme le souligne Catherine Reverdy (2016) les jeunes Européens (15-19 ans) sont davantage présents dans les clubs sportifs, les associations de loisirs ou de jeunesse, mais sont surtout les plus nombreux à avoir participé à une activité culturelle telle que le cinéma et les concerts dans l’année écoulée : 92% d’entre eux (contre 88% de leurs ainés, entre 20 et 30 ans). Parallèlement, la place du numérique dans les pratiques quotidiennes de ces adolescent.e.s a favorisé le développement d’une « culture partagée » qui, en recomposant leurs pratiques culturelles, tend à amoindrir les logiques de reproduction et de distinction sociales avec les autres tranches d’âge (Détrez, 2017). Alors que Gérard Mauger (2015) appelle à la prudence quand il écrit que « l’interrogation sur la sociogenèse de classes d’âge ou de générations sociales suppose une vigilance particulière » évoquant l’importance de considérer deux ordres d’événements dans toute tentative de périodisation d’une trajectoire biographique : « événements biographiques » et « événements historiques », les évolutions et transformations qui ont eu lieu ces dernières années interrogent les modalités d’entrée dans l’adolescence et la façon dont se (re)constitue la « tyrannie du genre » (Duru-Bellat, 2017) dans l’espace-temps scolaire et au-delà.

Notre proposition de dossier cherche ainsi à ouvrir des pistes inédites sur les formes d’engagement et de participation dans la vie sociale des adolescent.e.s, et, de façon plus large, sur les pratiques sociales des adolescent.e.s – en tant qu’entité sociale historiquement située – en les analysant sous l’angle du genre et en privilégiant une approche multifocale et multidisciplinaire.

Cet AAA vise donc à mettre au jour les relations qui sous-tendent l’engagement sur les scènes sociales scolaires et non scolaires afin de mettre au jour les investissements différenciés et les dynamiques qui se nouent entre elles. La « scène sociale » est ici considérée telle que Florence Weber (1989) la définit, c’est-à- dire comme « un sous-ensemble des relations orientées par une pratique dans l’ensemble des relations que noue un individu ». L’entrée analytique par le dispositif de la scène se fera par une approche de genre et/ou intersectionnelle. À partir de cette approche, que peut-on dire des pratiques, des discours, des conduites et des modalités qui caractérisent les adolescent.e.s et leurs scènes d’engagement ? Sur quelles scènes sociales se déploient-ils et selon quelles modalités ? De façon plus générale, comment s’articulent les pratiques sociales et les scènes d’engagement dans la trajectoire des adolescent.e.s ?

D’un point de vue méthodologique, l’appel à articles sera l’occasion de mettre en évidence des lignes de partage différenciées des disciplines qui observent ces pratiques adolescentes (sociologie, sciences de l’éducation, psychologie, science politique, histoire, géographie sociale, sciences de l’information et de la communication, philosophie) et de montrer comment l’interdisciplinarité y est pleinement assumée.

Cet AAA se structurera autour de quelques axes privilégiés :

– genre et engagement par rapport à l’avenir (école, emploi, formation, précarité, petits boulots, vie personnelle, etc.) : temps court et temps long.

1.     genre, engagement et participation dans les sphères sociales et politiques (association, organisation politique, clubs sportifs, groupes d’actions citoyennes, etc.) formes institutionnalisées et formes informelles.

2.     genre, engagement, mobilisation et pratiques digitales à l’ère numérique.

3.     genre, santé, discours et pratiques des adolescentes et des adolescents.  

4.     engagement pour lutter contre les violences de genre au moment de la construction de l’identité/sexualité (sexisme, homophobie, transphobie et autres formes…).

Mots clés : adolescent·e, adolescence, genre, engagement, temporalité, pratiques, discours

Bibliographie :

Détrez, C. (2017). Les pratiques culturelles des adolescents à l’ère numérique : évolution ou révolution ? Revue des politiques sociales et familiales. p 23-32. 

Duru-Bellat, M. (20147). La tyrannie du genre. Paris : Presses de Sciences Po.

Galland, O. (2017). Sociologie de la jeunesse. 6e édition. Paris : Armand Colin.

Mahiot, L. (2016). Entrer dans l’adolescence. Dans Jeffrey, D., Lachance, J., Le Breton, D. Penser l’adolescence. Paris : PUF.

Mauger, G. (2015). Âges et générations. Paris : La Découverte.

Pronovost, G. (2009). Le rapport au temps des adolescents : une quête de soi par-delà les contraintes institutionnelles et familiales, Informations sociales. 2009/3, n°53, pp.22-28.

Reverdy, C. (2016). Les cultures adolescentes, pour grandir et s’affirmer. Dossier de veille de l’IFÉ, n°110, avril. Lyon : ENS de Lyon. En ligne : http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=110&lang=fr

Weber, F. (1989). Le travail à côté. Étude ethnographique ouvrière. Paris : INRA-EHESS.

Soumettre une proposition

Les propositions d’articles, d’environ 5000 signes espaces et notes comprises, comprennent un titre, une présentation de l’article, les objets et les méthodes, ainsi que les nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et email de l’auteur ou autrice. Elles doivent être envoyées pour le 1er novembre 2019 conjointement à Heri. Rakoto-Raharimanana (herilalaina.rakoto-raharimanana@univ-amu.fr) et Christine Morin-Messabel (christine.morin-messabel@univ-lyon2.fr) ainsi qu’au comité de rédaction de la revue GEF (comite@revue.gef.org). Les auteurs et autrices seront avisé-e-s par mail des propositions retenues avant le 10 novembre 2019.

Les articles, nécessairement inédits, devront être envoyés le 2 février 2020 au plus tard. Les instructions typographiques pour la rédaction des articles sont disponibles sur le site de la revue.

Suivant la politique éditoriale de la revue, chaque article fera l’objet d’une double évaluation anonyme. L’acceptation de la proposition ne signifie donc pas acceptation automatique de l’article. Les articles retenus seront publiés dans un numéro à paraître fin 2020 ou début 2021.

Mercredi des métiers secteur de l’animation

  1. Le prochain Mercredi des métiers aura lieu le 15 mai au CRIJ de Toulouse à 14h30.Nous proposons aux jeunes de découvrir une partie du secteur de l’animation avec uneprésentation de la formation BAFA.
    Nous accueillerons l’UFCV et les FRANCAS qui nous feront également découvrir un BPJEPSspécialité « animateur mention sociale » et la formation « animateur loisirs pour tous » (avec possibilité de financements région), ils reviendront également sur leurs propres expériencesentant qu’animateur.
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