Foyers Ruraux 31-65

La Fabrique… Réservez votre date !
Voir la version en ligne
La Fabrique sur le thème « Les Cafés Asso, un outil de lien social »
Vendredi 27 janvier  9h00 > 16h30
Salle la Durante à Auzeville-Tolosane
Des lieux d’innovations, d’imaginaires collectifs, venez cogiter ensemble !!!
N’hésitez pas à nous écrire si vous avez une remarque ou une idée à partager pour nos prochaines rencontre via le mail : coralie.condis@mouvement-rural.org
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux :
Fédération des Foyers Ruraux 31-6517 allée du pré tolosan 31320 Auzeville-Tolosan05 61 73 48 48

Devenir animatrice ou animateur interculturel

L’association Roudel organise un nouveau cycle de la formation trinationale « Animation interculturelle ». Soutenue et certifiée par l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), la formation se déroule en trois modules (France, Allemagne et Tunisie), y compris un stage pratique. Elle permet d’acquérir des compétences pratiques et spécifiques aux rencontres internationales de jeunes comme la gestion des groupes de différentes cultures dans des situations de rencontre et comme la création d’un véritable échange et une compréhension interculturelle entre les participant•e•s. Plus d’info sur le contenu en PJ.
Profil des participant.e.s
·         Étudiant•e•s.
·         Volontaires en service civique (international).
·         Facilitateur•trice•s des rencontres internationales de jeunes.
La formation est traduite dans les trois langues (arabe, allemand, français) de façon consécutive. Des connaissances d’autres langues de la part des participant•e•s enrichiront la formation.

Dates et lieux de la formation
·         Module 1 : 20 au 25 février 2023 (France, Niederbronn-les-Bains)
·         Module 2 : 25 février au 2 mars  2023 (Allemagne, Kassel)
·         Module 3 : 6 au 12 novembre 2023 (Tunisie, Hammamet)

Plus d’info sous ce lien https://cutt.ly/formationAIC et en PJ.

Prochaine conférence de l’UPL, mercredi 7 décembre à 20h, à l’amphithéâtre du lycée agricole de Castelnaudary: « Habiter les rives »

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine conférence de l’UPL, mercredi 7 décembre à 20h, à l’amphithéâtre du lycée agricole de Castelnaudary.

Le format sera un peu différent avec un ciné conférence « Habiter les rives » animé par Yasmina Aboumajd, architecte urbaniste, directrice du CAUE de l’Aude (Conseil architecture, urbanisme et environnement) 

et François Demangeot, vice-président du SMMAR (Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières). Le film de 20 mn sera suivi d’une discussion.

Pendant une semaine, en janvier 2020, une vingtaine d’étudiants architectes et paysagistes de Montpellier, Bordeaux et Grenoble ont arpenté Villegailhenc et Saint-Hilaire encore meurtris par les inondations 

d’octobre 2018 dans l’Aude.

Ils ont rencontré élus et habitants, échangé avec des techniciens en charge de la reconstruction et réfléchi à de nouvelles manières de vivre le long des cours d’eau, notamment sur les maisons à démolir et les

terrains rendus inconstructibles.

Cet atelier étudiant était organisé par le CAUE de l’Aude en partenariat avec l’UDAP, la DDTM, leSMMAR, le département de l’Aude et Carcassonne Agglo. Il restitue une expérience sensible et un moment de

 réflexion collective sur le devenir de nos villages en zone inondable. Le réalisateur Stéphane Kowalczyk et le vidéaste Philippe Kern étaient présents pour saisir les réactions et les échanges des participants afin de

 nous livrer ce film, petit témoignage de cette période post-catastrophe.

Nous vous attendons nombreux pour cette analyse d’une inondation meurtrière qui a marqué les Audois, à l’heure de l’inauguration du nouveau pont de Villegailhenc.

Vous trouverez également en pièce jointe le programme de la saison 2022/2023.

Bien cordialement

Anne Marie HAMEL           Alain CALMETTES        et l’équipe de l’UPL

Les Lumières: film documentaire

LES LUMIÈRES

Un film documentaire de Valérie Simonet (60′)

Produit par Valérie Montmartin

Une production LITTLE BIG STORY

Comment repenser les manières d’apprendre et de transmettre le savoir ?

Des enseignants de l’Université d’Aix-Marseille y ont répondu en créant de toutes pièces une licence unique en son genre : la licence Sciences et Humanités. Née d’une lutte contre la réforme de 2009 de l’enseignement supérieur, cette formation expérimentale est une utopie qui a vu le jour.

Pendant trois ans, au sortir du Bac, les étudiants vont aborder le savoir par le croisement des disciplines. Ils découvriront ainsi toutes les facettes de la couleur, par exemple, grâce au dialogue orchestré entre la chimie, la sociologie et les lettres modernes. En suivant quatre d’entre eux, de la première à la troisième année, le film décortique cette mécanique subtile qui n’est pas donnée d’emblée. Pour certains, cet exercice complexe de la pensée débouchera sur une métamorphose. En regardant à la loupe cette expérimentation, Les lumières propose une réflexion sur une possible autre voie dans l’éducation, grâce à la transdisciplinarité.

Pour entrer dans la licence Sciences et Humanités, il faut d’abord passer des entretiens. Pas tant pour être sélectionné, que pour comprendre à quel versant du savoir on s’attaque. Cette formation transdisciplinaire, unique en France, est si particulière que ses enseignants jugent nécessaire d’en expliquer le fonctionnement. En Sciences et Humanités, les disciplines ne sont plus juxtaposées comme au lycée : les frontières entre elles sont brouillées pour qu’elles viennent chacune apporter leur pierre à un savoir commun.

Joanna, 18 ans au début du film, est bien décidée à en être, malgré les grosses réserves émises par les deux professeures qui la reçoivent. Elle vient d’un milieu populaire, dans lequel on ne lit pas. Elle trouve cette formation « pluridisciplinaire » intéressante pour atteindre son objectif : devenir professeure des écoles.

Robin, futur bachelier de 18 ans, est né dans une famille d’intellectuels qui a choisi de s’établir loin du monde, à la montagne, tout en créant une ONG. Il est emblématique d’une jeunesse préoccupée par les questions climatiques et angoissée par les désordres qui en découlent. Axelle, 19 ans, vient de banlieue parisienne. C’est un feu follet qui ne sait pas canaliser son énergie. Tout l’intéresse. Elle voudrait comprendre l’univers qui l’entoure et pourquoi pas devenir astrophysicienne. Maël enfin, est le plus âgée des quatre étudiants au cœur du film. Il a 26 ans. Il a quitté l’école après le bac pour voyager : du chemin de Compostelle à l’Asie. Huit ans plus tard, il a voulu poser ses bagages pour mettre des mots et des concepts sur ce qu’il a vécu. « Apprendre à avoir une pensée complexe», est ce qui l’a attiré, dit-il, sans aucun projet professionnel à la clé. Il leur faudra trois ans pour comprendre réellement la mécanique singulière de cette formation, qui s’explique d’abord par sa genèse.

La licence Sciences et Humanités est en effet née d’une lutte. En 2009, sous Nicolas Sarkozy, les lois Pécresse dessinent une future autonomie des universités. Au cœur de la réforme : la volonté de professionnaliser les futurs étudiants, de faire de l’université « une entreprise ». Les enseignants- chercheurs sont vent debout dans toute la France et bloquent les facs pendant six mois. Le mouvement est particulièrement suivi dans l’académie d’Aix-Marseille (AMU). Pendant les manifestations et lors des AG, des universitaires rencontrent leurs pairs des autres disciplines. Pour la première fois, des physiciens parlent à des profs de lettres. Et ils ont des choses à se dire puisque souvent, sans qu’ils le sachent, ils enseignent un même sujet, chacun dans sa langue.

Gaëtan Hagel, enseignant-chercheur en physique d’AMU, lance un appel pour imaginer ensemble un idéal pour l’université. Une formation qui ressemblerait à ce qui pourrait se faire de mieux en matière d’enseignement. Ils seront une trentaine d’universitaires à le rejoindre pour mettre sur pied cette licence novatrice, trois ans durant.

En 2012, la première promotion est accueillie à l’Université d’Aix-Marseille, dans une formation inédite qui pousse la transdisciplinarité jusqu’à proposer des cours à trois voix aux élèves. Le cours sur la couleur est en l’espèce très parlant. Dans la salle, une sociologue, une chimiste et une professeure de lettres modernes vont se passer la parole pour parler du bleu, chacune de son point de vue. Le cours se prolonge en salle de travaux pratiques, sur la paillasse, puisque les élèves vont devoir eux-même fabriquer une couleur.

En Sciences et Humanités, le savoir n’est pas qu’un discours, il se double aussi de la pratique des disciplines. Un étudiant qui voudrait se spécialiser en chimie, pour la suite de son parcours, pourrait le faire. Il en va aussi d’une mise en mouvement et d’une considération du corps des élèves dans les enseignements, un des principes qui sous-tend la formation. Pour les quatre étudiants, le bilan des trois années prend des formes diverses, selon leur personnalité. Robin n’a jamais résolu ses problèmes existentiels et a vécu cette traversée des disciplines en miroir avec son propre errement. Il veut retourner à la terre. 

Axelle s’est ancrée. Elle semble avoir trouvé sa voie, entre psychologie et neurosciences, pour devenir peut-être neuropsychologue. Maël, le plus âgé des quatre, s’est posé au long du film en observateur passionné du travail de remise en question de l’Education proposé par la Licence. Il a décidé à son tour d’être un maillon de cette chaîne de transmission, à l’école primaire. 

Mais c’est chez Joanna que la métamorphose est la plus spectaculaire. Elle parle d’un déclic. Elle est devenue une grande lectrice et poursuit son rêve d’être professeure des écoles. Elle est bien décidée à adapter la transdisciplinarité, avec laquelle elle jongle désormais, aux enseignements des plus jeunes. Des graines semées qui viendront peut-être réformer l’Education de l’intérieur. 

page3image65472336

CONTACTS

Clémence UGHETTO Assistante de production +33618616353 clemence.ughetto@outlook.fr

LITTLE BIG STORY 182 rue La Fayette 75010 PARIS

page3image65440400

Recrutement : Médiateur.rice scientifique et technique au Plateau créatif (Quai des savoirs-Toulouse)

L’association Planète Sciences Occitanie recherche un.e animateur.rice scientifique et technique pour animer des ateliers du Plateau créatif auprès d’un large public les week-ends : samedi et/ou dimanche après-midi. Le détail de ce poste est décrit en pièce jointe.

Le Plateau créatif (https://www.quaidessavoirs.fr/plateau_creatif) est un espace dédié à la créativité et à l’expérimentation du Quai des savoirs !

On y incite les visiteurs à cogiter, créer, fabriquer et partager, le tout dans un univers amusant et inspirant. Au Plateau, c’est la créativité et l’expérimentation qui permettent l’apprentissage des sciences. Inspiré des fablabs et makerspaces, le Plateau créatif a pour vocation d’encourager les jeunes à user d’inventivité et d’innovation, mais aussi à échanger pour trouver des solutions originales à des problèmes simples. Ils développent ainsi une pensée critique et une faculté à apprendre de leurs erreurs. L’utilisation de machines à commandes numériques (imprimante 3D, découpe laser et vinyle, etc) y est mis en exergue.

Pour tout complément d’information et envoi de candidature, contact :

Bérengère Guéguen / berengere.gueguen@planete-sciences.org / 07 67 32 13 20.

1 32 33 34 35 36 143